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David Pagnon

Parkour

Improbable : définition, revue et illustrée

Improbable : définition, revue et illustrée

Nous sommes mardi, il est 17h, je me décide enfin à aller au casting du parc Astérix. Ils cherchent des cascadeurs, pourquoi ne pas tenter ma chance ?

Parce qu’en tant qu’acrobate de pacotille, je ne serai sûrement pas pris ? Parce qu’aller là-bas sera loin et fatigant, que la paie serait légère et amortirait à peine les frais de transport, nourriture et hébergement ? Parce que dans l’improbable éventualité où je serais choisi, je ne serais probablement pas disponible pour les répétitions, faute à mes engagements de professeur ? Parce que ce serait un retour en arrière, quelques jours seulement après ma résignation à abandonner le milieu du spectacle ?

Trêve de billevesées, j’ai assez niaisé : j’irai. Il sera bien temps d’aviser quand le verdict tombera.

Du stop, un cimetière, et un peu de ninja [1]

Du stop, un cimetière, et un peu de ninja [1]

Ninja Warrior ? Très peu pour moi.

Je ne comprends pas tout ce pataquès sur les guerriers. Comme si la guerre n’apportait rien d’autre que la plénitude et la gloire. Comme si être fort n’avait aucun sens en temps de paix. Comme si la vie ne présentait pas assez d’adversité par elle-même, comme si se monter les uns contre les autres était le seul moyen de se sentir exister. Comme si pour obtenir la paix, on devait préparer la guerre.

En somme vous l’aurez compris, je ne veux pas me l’avouer mais je crève d’envie de participer à nouveau à l’émission Ninja Warrior sur TF1.

Lettre à destination des athlètes traceurs (et de la communauté)

Lettre à destination des athlètes traceurs (et de la communauté)

Nous avons tous des rêves. Des rêves de gloire et d’argent, autant que des rêves d’aventure, de réussite, de reconnaissance, et bien d’autres. Ces rêves sont une force incroyable, autant qu’un écueil redoutable. Il suffit de jouer habilement sur ces cordes pour faire plier la plus convaincue des décisions.

Pour ceux qui n’ont pas connaissance du contexte : le parkour se développe actuellement tranquillement, en empruntant le chemin semé d’embûches que toute discipline naissante se doit de suivre. Beaucoup d’erreurs sont faites, l’efficacité n’est pas toujours au rendez-vous, mais on avance. Le parkour se fait sa propre expérience, et son évolution est guidée par sa communauté.

Mais depuis un an, un nouvel acteur a fait son apparition : la fédération internationale de gymnastique (FIG).

Manifeste pour un parkour indépendant [Archive de la pétition FIG]

Manifeste pour un parkour indépendant [Archive de la pétition FIG]

J’ai écrit ce texte il y a un peu moins d’un an, lorsque la nouvelle est tombée. Je n’ai pas publié cette pétition moi-même : étant secrétaire de ma fédération il valait mieux conserver une image neutre dans un premier temps. La situation n’étant pas plus brillante maintenant, je confirme mes positions en postant cet article à titre personnel.

Interview RCF – Le sport au cœur de la foi

Interview RCF – Le sport au cœur de la foi

Comme mon logo le laisse imaginer, je suis chrétien. C’est assez peu classique dans le milieu pour que Joël Thibaut, aumônier protestant du projet « Plus que sportif », s’y intéresse et me propose une interview sur l’émission radiophonique  « Le sport au cœur de la foi » (RCF Alpha). Elle peut être écoutée ici. Et comme l’oral c’est pas trop mon truc, je l’ai retranscrite (et complétée) ci-dessous.

Un Ninja de l’ombre sous les feux de la rampe [3]

Un Ninja de l’ombre sous les feux de la rampe [3]

Lorsque j’arrive à Cannes, je n’ai aucune idée de la façon dont les épreuves se déroulent. Je n’ai jamais regardé l’émission. Je représente le candidat qui n’y connait rien, et qui en plus arrive 3 jours après les autres. Un bon gros cas social comme l’aime la télé.

Un Ninja de l’ombre sous les feux de la rampe [2]

Un Ninja de l’ombre sous les feux de la rampe [2]

Je goûte aux joies du show-bizz, baladé de maquillage en interviews, de tests physiques en tournages, en passant par la classique attente inquantifiable entre chaque étape. J’avais des projets pour cette semaine, eh bien ils attendront la suivante ! Qu’allais-je faire dans cette galère ? Quand je passe enfin sur le parcours, il est 3h30 du matin.

Un Ninja de l’ombre sous les feux de la rampe [1]

Un Ninja de l’ombre sous les feux de la rampe [1]

Le ninja est le soldat de l’ombre par excellence. Ce soldat est-il toujours ninja lorsqu’il est exposé aux feux de la rampe ?

L’étiquette de « Ninja Warrior », définitivement ça ne me correspond pas. Pour commencer, les Ninjas n’étaient pas soumis au bushido (code d’honneur japonais) et étaient très souvent mandatés pour perpétrer les crimes inavouables des grands seigneurs aux mains sales. Ensuite, Warrior signifie guerrier, et si j’admets que l’idée de faire la guerre me galvanise, j’ai quelques réticences morales à en faire l’apologie. Je préférerais l’étiquette de « Samouraï Pacifiste » peut-être.

Compétition et parkour : Mes beaux principes confrontés à la pratique [Ninja Warrior]

Compétition et parkour : Mes beaux principes confrontés à la pratique [Ninja Warrior]

Vous en avez ras-le-bol de ces débats sans fin sur la compétition et le parkour ?
Eh bien je vais en rajouter une couche. Ces temps-ci ont lieu les sélections pour Ninja Warrior. Ninja warrior c’est quoi ? C’est un jeu télévisé diffusé originellement au Japon, qui depuis peu voit ses versions internationales fleurir aux quatre coins du monde. D’après wikipédia, « le jeu consiste à franchir quatre épreuves chronométrées, ce qui force le participant à développer une rapidité et une force, tant physique que morale »