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David Pagnon

À l’aventure con-Pagnon

À l’aventure, con-Pagnon !

Improbable : définition, revue et illustrée

Improbable : définition, revue et illustrée

Nous sommes mardi, il est 17h, je me décide enfin à aller au casting du parc Astérix. Ils cherchent des cascadeurs, pourquoi ne pas tenter ma chance ?

Parce qu’en tant qu’acrobate de pacotille, je ne serai sûrement pas pris ? Parce qu’aller là-bas sera loin et fatigant, que la paie serait légère et amortirait à peine les frais de transport, nourriture et hébergement ? Parce que dans l’improbable éventualité où je serais choisi, je ne serais probablement pas disponible pour les répétitions, faute à mes engagements de professeur ? Parce que ce serait un retour en arrière, quelques jours seulement après ma résignation à abandonner le milieu du spectacle ?

Trêve de billevesées, j’ai assez niaisé : j’irai. Il sera bien temps d’aviser quand le verdict tombera.

Du stop, un cimetière, et un peu de ninja [2]

Du stop, un cimetière, et un peu de ninja [2]

Avant les regrets, les bonnes nouvelles. Mon collègue est repêché ! Il aura donc le plaisir de participer à la demi-finale, et moi celui de l’encourager pour de vrai. Dans l’intervalle, je croise les participants dont j’en connais une bonne partie, les présentateurs Denis Brogniart et Christophe Beaugrand, le staff qui me reconnait, même une partie du public qui se souvient de mon crane rasé et de mon sarouel… Tous sont déçus de ne pas me voir participer.

Peut-être même, selon une des organisatrices, qu’il est encore possible de m’insérer dans la dernière des séries. J’ai vu les obstacles en passant, ils ont l’air plus amusants que jamais, ils me chantent à l’oreille comme des sirènes. Je m’étais préparé à la tentation, eh bien heureusement. Je passe à deux doigts de saisir l’opportunité, seule ma cheville encore un peu fragile arrive à me raisonner. Je sais que ce sera encore plus difficile lors que je verrai mes amis sur le parcours. Je ne sais pas si …

Du stop, un cimetière, et un peu de ninja [1]

Du stop, un cimetière, et un peu de ninja [1]

Ninja Warrior ? Très peu pour moi.

Je ne comprends pas tout ce pataquès sur les guerriers. Comme si la guerre n’apportait rien d’autre que la plénitude et la gloire. Comme si être fort n’avait aucun sens en temps de paix. Comme si la vie ne présentait pas assez d’adversité par elle-même, comme si se monter les uns contre les autres était le seul moyen de se sentir exister. Comme si pour obtenir la paix, on devait préparer la guerre.

En somme vous l’aurez compris, je ne veux pas me l’avouer mais je crève d’envie de participer à nouveau à l’émission Ninja Warrior sur TF1.

Mon enterrement [partie 3]

Mon enterrement [partie 3]

Je le vois dans leurs yeux, j’ai déçu mes amis. L’amour est censé être inconditionnel. Je suis décidément bien superficiel pour voir mon amour refroidi par la simple transformation de ma fiancée en baudruche. Quant-à elle, comme toute princesse qui se respecte, elle m’aurait chéri sous n’importe quelle forme, fus-je un crapaud. L’épreuve suivante sera déterminante. C’est le PCBM, le Parcours du Combattant du Bon Mari.

Mon enterrement [partie 2]

Mon enterrement [partie 2]

Mikaela a été enlevée par les sbires du président Trump. Il s’oppose à notre union ! Les raisons m’en échappent, et les terroristes qui m’accompagnent sont visiblement des sous-fifres qui n’en savent pas plus. Mais les faits sont indiscutables, rien ne sert d’épiloguer là-dessus. Il est temps d’agir pour sauver notre couple.

Mon enterrement [partie 1]

Mon enterrement [partie 1]

C’était il y a quelques mois. Une journée chaude et humide, chargée en émotion. Douloureuse certes, mais pourtant pleine d’espoir. Mon premier enterrement.

C’était un événement touchant, bien que la cérémonie ait été très simple, presque spartiate : on ne m’avait pas prévu de cercueil. Mon corps descendait doucement dans la fosse, offert aux yeux de tous mes amis tandis que les premières poignées de terre s’abattaient sur moi, déterminées et volontaires. Mes anciens compagnons de cordée devraient faire sans moi maintenant. Ou du moins, avec un moi un peu différent.

La voiture, ça me dépasse

La voiture, ça me dépasse

Il est 15h50, Mikaela et moi avons rendez-vous avec une de mes amies danseuses à 16h. Rien d’extraordinaire, la vie suit son cours. Je mets le contact, la voiture tousse, et ne démarre pas. J’essaie à nouveau, elle tousse toujours, et ne démarre toujours pas. Mikaela tente l’expérience, la voiture tousse encore, et ne démarre pas. Bon.
Tout ceci est bien fâcheux, mais ça n’explique pas pourquoi j’ai une voiture.

Mode d’emploi pour une vie chaotique [partie 2, casting de Ninja Warrior]

Mode d’emploi pour une vie chaotique [partie 2, casting de Ninja Warrior]

J’ai comme d’habitude un gros planning, qui comme d’habitude est mis à mal par des imprévus, qui chamboulent mon programme comme d’habitude . La base. Mais cette fois-ci, je ne me contente pas des bases. Je me trompe de semaine pour le casting, je me trompe de direction pour mon voyage en bus, je me trompe de jour pour mon retour en covoiturage. Je me trompe d’adresse pour une livraison, je me fais choper sans l’abonnement de tram que j’ai pourtant payé.
Pourquoi tant d’aberrations dans un si petit cerveau ?!

Mode d’emploi pour une vie chaotique [partie 1, avant Ninja Warrior]

Mode d’emploi pour une vie chaotique [partie 1, avant Ninja Warrior]

Ok les enfants, parlons de moi.
… C’est fou ce que publier mes galères sur un site plutôt que sur facebook me donne l’impression d’être imbu de moi-même. Mais ce n’est pas le sujet. Les textes suivants ne sont pas passés loin des oubliettes puisqu’ils sont en rapport avec Ninja Warrior, émission plus ou moins compétitive et plus ou moins de parkour à laquelle j’ai beaucoup hésité à participer. Mais il aurait été dommage de laisser ces souvenirs s’enliser dans les ténébreuses abysses de ma mémoire défaillante.

Fiançailles à prolongations

Fiançailles à prolongations

Tout d’abord, resituons le contexte. J’ai rencontré Mikaela au Liban il y a 4 ans, suite à quoi nous avons perdu le contact et vécu nos vies chacun de notre côté : elle de retour aux États-Unis, et moi en France. Fin de l’histoire ? Que nenni. Et c’est bien heureux, car autrement j’aurais été bien en peine de la demander en mariage.