English version: L’élue de mon coeur… et l’état islamique Le récit des fiançailles là : http://david-pagnon.com/fr/fiancailles-a-prolongations/ L’enterrement de vie de garçon : http://david-pagnon.com/fr/mon-enterrement-1/ Les vœux : http://david-pagnon.com/fr/nos-voeux-de-mariage/ « Faites l’amour, pas la guerre ! » Slogan américain des années 60 contre la guerre du Vietnam Le Carnaval est maintenant fini, ainsi que mes périodes à Alès,…
Carnaval et retrouvailles
English version: La BAT Pour ceux qui auraient loupé le chapitre précédent, resituons le contexte. On est fin janvier, je suis revenu de mes tournées de cirques pour passer quelques jours chez moi. Quelques jours dont les objectifs bien clairs sont de me reposer et d’avancer quelques projets personnels. Autant…
Pas de repos pour le guerrier
English version: Un peu d’ennui svp, vite ! La vie me fatigue… Et c’est bien ! Mais à quoi bon lâcher son boulot pour laisser une chance aux opportunité de la vie, si c’est pour que tout le temps qu’on pensait libérer se volatilise dans le néant ? J’aurais déjà…
Une nouvelle vie
« Merde. »
Je ne dis pourtant jamais de gros mots. Les rares que je prononce ne s’échappent pas malgré moi, loin s’en faut. Je les extrais avec difficulté du fond de ma gorge pour m’intégrer parmi mes « pairs ». L’artifice ne prend pas, je manque alors de naturel et on me considère encore et toujours comme « le mec gentil, mais bizarre ».
Le naturel… Une grande question.
Aventures au détour d’un casting
Ça y est, je suis engagé pour trois semaines dans la BAT (Brigade des Agitateurs de Tribune) du carnaval de Nice ! C’est l’occasion de me remémorer quelques souvenirs du casting. Toute une histoire.
J’hésite beaucoup à faire le déplacement. L’audition est loin, le trajet coûte cher, et je n’en tirerai probablement rien. J’ai mal au dos en ce moment, je n’ai pas pu m’entraîner ces derniers jours, et encore moins préparer quelque chose de valable et de construit en vue d’une audition. De plus, je n’ai aucune idée de ce à quoi m’attendre. Je ne sais même pas à quoi peut bien ressembler une parade de carnaval.
Être tête en l’air c’est la galère
Je me suis fait une entorse de la cheville.
Honteux, autant que pénible. J’étais censé donner un spectacle le lendemain : ajoutons « fâcheux » à l’addition, pourtant déjà bien assez salée comme ça. Je décide donc de passer une semaine à Toulouse, dans l’objectif de limiter les tentations. « Tentations » est ici totalement synonyme de « parkour », cela va sans dire.
Déménagement de malheur
Après une majorité de vie commune (c’est-à-dire 18 ans) dans notre HLM de Voiron, on déménage et disperse la famille.
– Maman ma mère part à Toulouse. Plus d’allocations familiales puisque toute la famille a plus de 20 ans, et pas de RSA puisqu’elle a « trop » travaillé ces derniers mois. Elle doit se débrouiller avec 400€ par mois, reconnaissance ultime des efforts placés à éponger de lourdes dettes, à élever seule cinq enfants sans jamais savoir de quoi sera fait le lendemain, à leur offrir de quoi manger, étudier, faire de la musique et du sport comme n’importe quels gosses de riches.
Dernier ascenseur émotionnel, 5/4
Bien entendu le beau temps ne dure pas. L’atmosphère devient assez vite brumeuse, froide, terne, humide ; j’en profite pour me baigner. Première fois que j’en ai l’occasion dans ce pays inondé à longueur de temps, ce serait un comble de ne pas la saisir ! L’eau ne semble pas pour autant enchantée de mon ardeur, elle me remballe méchamment d’un ton très froid.
Une conférence pieds nus et quelques nuits au sec, 4/4
J’en suis donc réduit à louer une chambre d’étudiant pour la nuit. Ma présentation de demain n’est pas prête du tout, et je ne me sens pas prêt à repasser une nuit dehors, sous la pluie et avec une tente effondrée qui me colle à la peau. Je suis confronté à ma propre faiblesse, et ça fait mal à mon égo.
Profitons de ce confort luxueux et de l’accès à internet pour se soucier des nuits à venir.
L’herbe est toujours plus verte en Écosse qu’ils disaient… 3/4
Je passe encore une journée de tourisme dans Édimbourg, dont je visite à la fois les spectaculaires quartiers touristiques et les tristes banlieues noires de suie. Je reste seul à seul avec mes pensées, avec mes pieds nus, et avec l’incroyable gentillesse des Écossais. Pour changer, je choisis de passer une nuit un peu à l’écart de la ville, sur une colline au dessus d’un lac. Un lac, de l’eau…
… Nager ! J’ai pris un engagement solennel : à chaque fois que je me retrouve devant une étendue d’eau, je dois m’y baigner. Pas d’excuse qui tienne.