David-Pagnon.com
David Pagnon

Okapi : Décodage Parkour : Comme un chat dans la ville

Okapi, Décembre 2017: Décodage Parkour : Comme un chat dans la ville

Okapi : Décodage
Parkour : Comme un chat dans la ville

Évoluer en courant et en sautant d’un obstacle à l’autre… c’est ça, le parkour ! Un art du déplacement et un loisir sportif.

Le par-quoi ?
Le « parkour » ou « art-du-déplacement » ou « free-running », dans sa version acrobatique, est apparu dans les années 1990. L’objectif : courir, escalader et sauter pour aller d’un point à un autre sans détour. Et franchir les obstacles qui bloquent le passage.

Et ça marche ?
On compte environ 2400 inscrits dans les clubs français. C’est loin du foot (presque 2 millions de licenciés). Mais ce n’est pas si mal pour un sport nouveau ! Et certains le pratiquent individuellement. En Angleterre, les free-runners sont de plus en plus nombreux. On fait même appel à eux pour tester la sûreté des prisons !

Saut… What ?
Le parkour a été créé en France, en bnlieue parisienne, par David Belle. Avec ses potes, ils se sont lancé des défis : grimper des escaliers très vite, enjamber des bancs, des murets…

La maitrise du danger
Certains films propagent une image très spectaculaire du parkour. Mais la pratique quotidienne est beaucoup plus calme. L’entraînement se fait au sol. Les obstacles périlleux sont évités. Le but n’est pas de se mettre en danger !

Un sport et un état d’esprit
Le parkour mêle plusieurs disciplines : excalade, course, gym, foot, arts martiaux. Sa philosophie : ne pas reculer et affronter les problèmes en apprenant à connaître ses limites physiques et psychologiques. Si l’obstacle est trop difficile, il faut s’entraîner à nouveau et réessayer !

A ne pas confondre avec l’urban climbing
Vous avez déjà vu ces vidéos d’ados qui grimpent en haut d’immenses tours et qui récoltent des milliers de vues sur Youtube ? Ce n’est pas du parkour, mais de l’urban climbing. eaucoup de villes l’ont interdit, en raison des accidents qui risquent d’arriver ou se sont déjà produits. A éviter !

Le saut de précision
C’est la base. On apprend sauter très exactement sur un point au soil, pour comprendre comment placer son corps et ses pieds. L’étape d’après : sauter au dessus du vide !

Le saut de bras
On saute sur un muret en s’y accrochant avec les bras, avant de se hisser. Un saut très technique et qui demande des biscoteaux !

La ville, un grand terrain de jeu
Une fois les principaux mouvements maitrisés – sauts de précision, de bras ou de chat, passe-muraille -, le parkour transforme n’importe quel paysage en terain de jeu. Chaque trajet est vu d’un oeil neuf. Comment franchir ce mur ? Suis-je capable d’escalader cette grille ? Une façon de s’approprier la ville !

Okapi, décembre 2017 http://www.okapi.fr/
Texte : Agathe Wilhem
Merci à David Pagnon, secrétaire de la fédération de parkour

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *