Festival d’Aurillac : Roméo et Juliette version trash avec la compagnie Off
Décryptage de Wild Side Story, par la compagnie Off, au festival d’Aurillac 2017
Du Shakespeare dans la rue, derrière les grillages, sur des BMW. Ici, ça sent la gomme, le pneu, l’essence. Ça crie, ça souffre, ça part. Wild Side Story est une fable contemporaine, avec tous les versants contradictoires que comporte la condition humaine. Décryptage de ce spectacle programmé dans le in du festival de théâtre de rue d’Aurillac.
Wild Side Story est indissociable d’un décor résolument urbain, « idéalement, sous un pont d’autoroute », explique celui qui travaille en lien étroit avec Vinci Autoroutes, Philippe Freslon.
« Il y a un aspect théâtral, en anglais et en français. » Sur une scène mobile, les comédiens jouent leur personnage et le public assiste à un vrai moment de théâtre, en toute quiétude.
« Le côté spectaculaire, on l’a avec Tybalt et Mercutio qui s’entretuent sur le toit de leur BMW », et font quelques donuts au passage (un donut est une variante du « burn », qui consiste à faire patiner les pneus d’une voiture en restant sur place et en produisant beaucoup de fumée, NDLR), à quelques pas du public.
Ce spectacle est une première. Il était jusqu’ici en cours d’écriture. Wild Side Story fait partie des temps forts à ne pas manquer dans cette édition.