NICE / Présentation de la Reine du Carnaval de Nice 2016 et ses deux dauphines
NICE / Hier, Christian Estrosi, Président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Maire de Nice, aux côtés de Rudy Salles, Député, Adjoint au Maire de Nice, délégué au Tourisme, aux Relations Internationales et à l’Animation des Quartiers, a présenté la Reine du Carnaval de Nice 2016 et ses deux dauphines.
Les chars de Carnaval sont l’emblème de la manifestation. Ils sont le fruit de diverses influences. L’illustrateur impulse l’idée, le carnavalier, artisan-artiste, crée le char et les éléments d’animation puis le coordinateur artistique veille au passage en 3D et aux respects des exigences d’une telle fête. Si l’aspect carton pâte demeure, les matériaux et techniques, eux, sont pleinement du 21e siècle. L’inventivité y est présente !
La Bataille de Fleurs conjugue des chars entièrement renouvelés, autotractés, pour un spectacle à 360°. Des fleuristes, pendant 72 h, réalisent le piquage des fleurs fraîches qui s’effectue dans un univers de couleurs, de senteurs digne d’une ruche. Les costumes sont créés dans un atelier éphémère dédié au Carnaval par des costumières du monde du spectacle qui jonglent avec les tissus et matériaux originaux, laissant libre cours à l’imaginaire.
Les arts de rue sont la marque de fabrique du Carnaval nouveau. La BAT – Brigade d’Agitateurs de Tribunes créée pour la manifestation, est une troupe de 60 danseurs, acrobates ou circassiens en charge de l’animation des cortèges. En parallèle, une vingtaine de groupes d’artistes, de musiciens, de professionnels ou amateurs, impulsent rythme et couleurs à chaque corso carnavalesque et Bataille de Fleurs.
Corso
> 16 chars de 12 m de long sur 3 de large et 8 à 17 m de haut.
> Les 3 chars de tête sont le Roi, la Reine et Carnavalon, leur fils.
> 20 tonnes de confetti sont au coeur des corsi et batailles de fleurs
> 4 à 5 tonnes de déchets et autres reliefs sont récoltés par le service de nettoiement en
1 h 30 après la bataille de fleurs et
2 h après le corso.
Éléments d’animation
> Près de 150 pièces dont quelques grosses têtes traditionnelles.
> Environ 10 kg pour les grosses têtes issues du carton pâte jusqu’à 4 à 5 kg pour les structures les plus modernes.
> Les porteurs effectuent sur la durée d’un carnaval, l’équivalent d’un marathon.
> Ceux qui animent la version traditionnelle dépensent une énergie évaluée à un mégajoule pendant la durée de la manifestation.
Batailles de Fleurss
> Environ 3 000 tiges par char dont près de 70 % de production locale.
> 20 tonnes de mimosas.
> 72 h de piquage, sur seulement 2 jours et demi.
> 400 pains de mousse, 10 kg de fil de fer et 12,5 m de grillage de jardin.
> 18 mannequins distribuent au public 4 tonnes de mimosas par bataille plus la totalité des fleurs qui décorent les chars.