Les traceurs changent le regard sur la cité. Elle devient forêt urbaine. S’affranchissant des déplacements codifiés de cette urbanité bétonnée et anguleuse, ces enfants savages à l’animalité poétique interrogent la trace que nous laisserons de notre vie. Dans le port de Brest, ils tracent dans l’air, sur les murs, au sol. Et si la responsabilité de sa trace apportait une conscience supplémentaire au présent ?